Maurice. Le peintre. Inspiré, reconnu. Au crépuscule de sa vie. Inconsolable de la perte de Camille, son épouse décédée dix ans plus tôt. Las, mais toujours passionné par les couleurs et les mots. Soucieux de continuer sa vie. Contre toute attente, Maurice se prend de compassion pour Bryan, l'incendiaire paumé qui "a dans l'œil une lueur de beau marron doux". Maurice "ne sait comment se défaire du souci qu'il ressent pour lui". Entre eux, il y a Samira, la mère illettrée de Bryan, et Françoise, la fille de Maurice.
Evocation romancée des dialogues entre Cornelius Gurlitt, collectionneur d'art, et ses tableaux, qui proviennent principalement d'oeuvres confisquées à des familles juives par le régime nazi.